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La Semaine de Convivència à Arles

Cap au Sud

13 Juillet 2004, 16:20pm

Publié par Association Attention Culture

Mardi 13 juillet
12 heures, rue Réattu, Arles

NOURREDINE CHENOUD


    NOURREDINE CHENOUD est né en 1954 en Grande Kabylie. Il a fait ses études de lettres à l’Ecole Normale et ses études musicales au conservatoire d’Alger. Il est auteur-compositeur-interprète Kabyle.
    Il a débuté en 1973 avec un premier 45 tours “Chenoud“ (suivi de “Avarnus“, le burnous) qui fût un énorme succès en Algérie et retrace le désir de liberté et d’amour d’une jeunesse qui veut vivre chantée avec une âme qui respire l’espérance. En acoustique, deux guitares et un harmonica donnent sa couleur musicale très particulière à Nourredine Chenoud
    Toute une génération a été marquée par ses chansons dans le style folksong et les jeunes d’aujourd’hui continuent d’en fredonner la mélodie qui n’a pas vieilli … “L’espoir est intemporel, tant qu’il y a des humains, pareil à ce rayon de lumière qui illumine le monde“.
    Cette période des années 70 est très prolifique pour la chanson berbère de Kabylie avec dans le même temps l’émergence de Idir, Djamel Allam et autant d’artistes : un nouveau son, des textes poétiques sans toutefois renier les musiques de traditions populaires. Une nouvelle fièvre musicale en Algérie, mais aussi d’Est en Ouest, du Nord au Sud, cette modernité conquiert le monde et fait découvrir la langue kabyle bien au-delà de ses frontières.
    Depuis, Nourredine Chenoud n’a cessé de créer et d’enregistrer ses compositions toutes plus délicates les unes que les autres, marquées par la vie rurale et par la douleur de l’exil : “Alay, alay athazrtus“ (ô pierre élève toi), “Ay ameksa“ (le berger), “Tayemats“ (petite mère), “Azrem yengha azrem“ (le serpent tue son frère), “Aqcic adiruh“ (le jeune s’apprête à partir), “A vava“ (à mon Père)…
  • Autour de SLIMANE AZEM
  •     Arrive ce projet depuis longtemps espéré : en 2004, réalisation d’un film documentaire à la mémoire du célèbre chanteur SLIMANE AZEM, contre l’oubli. Ce portrait est un témoignage envers ce grand artiste disparu. D’excellents musiciens ont travaillé avec le Maître. Ses chansons traversent le temps et restent des leçons pédagogiques pour l’être humain.
  •     En France, son art s’est épanoui. Il était très attaché à son identité et à sa Kabylie. Son verbe a joué un rôle de réflexion auprès de la communauté immigrée, pour le respect et les valeurs du pays d’accueil. Sa poésie est l’oxygène qu’on respire et qu’on espère ; elle est ancrée dans le quotidien de chacun. Ses mélodies restent vivantes dans les mémoires. Sa voix, au timbre velouté, transmet une émotion rare.
  •     “Pour moi c’est un rêve qui se concrétise, parce que depuis mon jeune âge, j’entendais les chansons de Dda Slimane avec une grande joie. 20 ans après sa mort, un hommage lui est rendu avec ce film et l’adaptation de ses chansons, qui j’espère de tout cœur vibrera et restera comme un soleil qu’on porte avec soi dans ce monde éphémère. Dda Slimane a toujours porté en lui cette grande souffrance de l’exil.
  •     Avec la participation pour le film de Yamina, petite fille kabyle non-voyante, mais qui dégage une grande sérénité. Elle nous donne une leçon sur la vie et l’espérance. Dire qu’il y a ceux qui ont des oreilles mais n’entendent pas et ceux qui ont les yeux grands ouverts mais qui ne voient pas.“
DISCOGRAPHIE de NOURREDINE CHENOUD :
    “A vava“
    “Les filles de mon Pays“
    “Les Larmes du Soleil“
    “Chante Slimane Azem“
FILMOGRAPHIE de NOURREDINE CHENOUD :
    “A la mémoire de Slimane Azem“

Dès 11h00, la librairie-disquairie présentera des ouvrages et disques berbères et kabyles, l’occasion de d’ouvrir une fenêtre sur la culture berbère par le livre, le disque et par le DVD.
En collaboration avec l’Association Horizons Berbères.

GON PERCUSSION

    Plus au Sud encore, les quatre musiciens de GON PERCUSSION nous transporteront aux rythmes de la percussion mandingue vers le berceau du Djembe avec passion et énergie.
    Les rythmes se parlent, se répondent, s’accordent, s’affrontent, se fondent ; ces quatre-là, tous élèves de Louis César, ont l’art d’envoûter et de transporter le public aux sons de leurs percussions, dont ils savent habilement décliner toutes les nuances, toutes les couleurs avec énergie, souplesse et délicatesse.
    Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de les croiser aux carnavals de Raphèle ou des Saintes-Maries de la Mer, à la Féria de Nimes ou au festival d’Avignon, vous vous laisserez embarquer dans ce voyage africain que l’acoustique de la rue Réattu va faire résonner dans nos sensibilités.
    En collaboration avec l’Association Djembe-Ka
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