Rencontre avec ZOHRA AIT-ABBAS
TLVEP : Pour quelles raisons avez- vous créé ce spectacle ?
Zohra Aït-Abbas : Ce qui m’a motivé, c’est que l’an dernier au Festival Itinérances, une amie et moi avons joué un petit sketch de présentation pour la Soirée "Méditerranée dans un Fauteuil".
Et en sortant de scène je me suis dit : « Je suis capable de faire ça ! ». J’ai tout écrit en 15 jours. J’ai créé des spectacles, déjà en rapport avec les femmes, mais cette fois-là, en faisant participer des enfants des Cévennes.
TLVEP : Votre spectacle est récent ?
Zorha : Mardi ce sera la 9e avec la soirée "Méditerranée dans un Fauteuil". Depuis la première représentation, j’ai eu beaucoup de retour. Certaines personnes m’ont remercié en me disant « Vous m’avez fait grandir ! ». Je veux que les gens comprennent comment ces femmes ont vécu. Elles étaient séparées de leur mère et de leur famille et n’avaient aucun moyen de communiquer avec elles. Ces femmes se sont retrouvées toutes seules face aux problèmes de la vie.
Le spectacle évolue au fur et à mesure des représentations. J’ai des flashs, des souvenirs qui me reviennent de temps à autres. Et alors je me dis que ce serait bien dans le spectacle.
Ce n’est pas mélo, ce n’est pas un spectacle dramatique, même si les chose exposées sont dures.
TLVEP : Pourriez-vous nous parler un peu de votre carrière ?
Zohra : Avant de me lancer dans ce spectacle, j’ai travaillé 6 ans dans une compagnie de théâtre, j’ai aussi donné des cours de danse traditionnelle kabyle et j’ai également réalisé un disque.
TLVEP : Êtes-vous née en France ou bien en Algérie ?
Zohra : D’origine Kabyle, je suis née à Marseille. Dans mon spectacle je retrace principalement l’histoire de ma mère, de ma tante mais aussi de toutes les femmes que j’ai pu rencontrer.
TLVEP : Pensez-vous que l’arrivée en France de ces femmes expatriées ait changé leur vie ?
Zohra : Absolument : elles ont plus d’assurance mais surtout plus de chance. Elles ont tout sacrifié pour l’éducation de leurs enfants.
TLVEP : Et le thème récurrent de la femme ?
Zohra : Quand on parle de l’immigré, on parle toujours de l’homme, ces femmes ,j’ai voulu leur rendre hommage, les sortir de leurs cuisines.
Zohra Aït-Abbas : Ce qui m’a motivé, c’est que l’an dernier au Festival Itinérances, une amie et moi avons joué un petit sketch de présentation pour la Soirée "Méditerranée dans un Fauteuil".
Et en sortant de scène je me suis dit : « Je suis capable de faire ça ! ». J’ai tout écrit en 15 jours. J’ai créé des spectacles, déjà en rapport avec les femmes, mais cette fois-là, en faisant participer des enfants des Cévennes.
TLVEP : Votre spectacle est récent ?
Zorha : Mardi ce sera la 9e avec la soirée "Méditerranée dans un Fauteuil". Depuis la première représentation, j’ai eu beaucoup de retour. Certaines personnes m’ont remercié en me disant « Vous m’avez fait grandir ! ». Je veux que les gens comprennent comment ces femmes ont vécu. Elles étaient séparées de leur mère et de leur famille et n’avaient aucun moyen de communiquer avec elles. Ces femmes se sont retrouvées toutes seules face aux problèmes de la vie.
Le spectacle évolue au fur et à mesure des représentations. J’ai des flashs, des souvenirs qui me reviennent de temps à autres. Et alors je me dis que ce serait bien dans le spectacle.
Ce n’est pas mélo, ce n’est pas un spectacle dramatique, même si les chose exposées sont dures.
TLVEP : Pourriez-vous nous parler un peu de votre carrière ?
Zohra : Avant de me lancer dans ce spectacle, j’ai travaillé 6 ans dans une compagnie de théâtre, j’ai aussi donné des cours de danse traditionnelle kabyle et j’ai également réalisé un disque.
TLVEP : Êtes-vous née en France ou bien en Algérie ?
Zohra : D’origine Kabyle, je suis née à Marseille. Dans mon spectacle je retrace principalement l’histoire de ma mère, de ma tante mais aussi de toutes les femmes que j’ai pu rencontrer.
TLVEP : Pensez-vous que l’arrivée en France de ces femmes expatriées ait changé leur vie ?
Zohra : Absolument : elles ont plus d’assurance mais surtout plus de chance. Elles ont tout sacrifié pour l’éducation de leurs enfants.
TLVEP : Et le thème récurrent de la femme ?
Zohra : Quand on parle de l’immigré, on parle toujours de l’homme, ces femmes ,j’ai voulu leur rendre hommage, les sortir de leurs cuisines.
Propos recueillis par Kim et Sarah pour "Toute la Vielle en parle",
le journal des itinérances - Festival de cinéma d'Alès
voir le site de zohra
le journal des itinérances - Festival de cinéma d'Alès
voir le site de zohra
Commenter cet article